Introduction
Vous êtes nombreux à vous interroger sur la fréquence idéale d’un dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST). En réalité, près de 50 % des utilisateurs de Bleu.care déclarent effectuer un contrôle de routine, preuve que cette pratique s’installe peu à peu dans les habitudes de prévention. Mais à quel moment faut-il se faire dépister ? Quels profils sont concernés ? Et comment simplifier cette démarche de santé ?
Dans cet article, nous vous indiquons les critères à prendre en compte pour savoir pourquoi et quand il est essentiel de réaliser un contrôle IST de routine, et comment l’intégrer facilement dans votre suivi médical.
Pourquoi un dépistage IST régulier est essentiel
Beaucoup pensent qu’une IST se remarque, qui plus est rapidement. Or, près de 80 % des infections comme la chlamydia ou la gonorrhée peuvent être totalement asymptomatiques (source Vidal). Sans dépistage, elles peuvent donc passer donc inaperçues… jusqu’à ce qu’elles provoquent des complications graves :
- Infertilité (notamment avec la chlamydia non traitée)
- Douleurs pelviennes chroniques
- Complications pendant la grossesse
- Cancers liés au papillomavirus (HPV)
Sans même parler de la transmission à ses partenaires sans le savoir.
Urofrance rapporte qu’en 2023, plus de 96 000 cas de gonorrhée ont été recensés dans en France et en Union Européenne, soit une hausse de 31% en un an, ce qui constitue un record historique, confirmant que le risque reste très élevé, en particulier chez les femmes et les jeunes adultes.
Un dépistage de routine permet donc de détecter une infection silencieuse avant qu’elle ne cause des dommages irréversibles.
Les moments clés pour réaliser un contrôle IST
Même sans symptômes, certaines situations doivent vous inciter à un dépistage :
- Après un rapport sexuel non protégé (oubli, accident de préservatif). C’est une situation à risque qui doit déclencher le réflexe dépistage.
- Au début d’une nouvelle relation, pour démarrer sur une base de confiance. Même en utilisant des protections comme le préservatif, certaines IST se transmettent par simple contact, comme l’herpès, ou par le sexe oral, ou certaines caresses par exemple, même sans pénétration.
- Avant d’arrêter le préservatif avec un partenaire stable.Un dépistage des deux partenaires avant d’abandonner les protections est un geste d’amour, de confiance et de responsabilité.
- En cas de multipartenaires ou de partenaires occasionnels. Le nombre de partenaires augmente mécaniquement les facteurs de risque. Ce n’est pas un problème en soi, mais autant que tout le monde se sente en confiance !
- Si votre partenaire est diagnostiqué(e) avec une IST. La recommandation des autorités de santé est de dépister le/la partenaire (en réalité tous les partenaires) d’une personne diagnostiquée positive afin qu’ils puissent aussi être traités le cas échéant. Cette discipline est essentielle pour casser les chaînes de contamination et éviter la propagation d’infections dans la population. Malheureusement, cette simple pratique n’est pas encore systématique pour tous…
- Lors de la grossesse, car certaines infections (VIH, syphilis, hépatite B) peuvent se transmettre au bébé.
À quelle fréquence faire un contrôle IST de routine ?
Il n’existe pas une règle unique, mais des recommandations adaptées en fonction de votre profil, de vos pratiques sexuelles, de votre rythme de vie.
Fréquence générale
- Adultes sexuellement actifs : au moins 1 dépistage par an.
Par sexuellement actifs, on entend généralement qui ont plus d’un partenaire ou qui n’ont pas un/une partenaire stable. Bien que, même dans ce cas-là, il n’est pas inutile de faire un dépistage de temps à autre. Mais libre à vous d’en juger; on ne veut pas créer de suspicion… - Personnes à risque élevé (multipartenaires, hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), pratiques sexuelles à risque ou “exploratoires”, pratiques libertines, travailleurs(ses) du sexe, etc.) : tous les 3 à 6 mois.
Généralement, quand vous faites partie de la catégorie à risque élevé, vous êtes déjà au courant. Et si vous avez un doute, dites-vous que quand il y a un doute, il n’y a pas de doute ! Mieux vaut un dépistage superflu, que pas de dépistage du tout.
Profils spécifiques à surveiller
- Jeunes (15–25 ans) : cette tranche d’âge est particulièrement touchée et concentre la majorité des infections à chlamydia. Un contrôle régulier est vivement conseillé. En 2024 ,l’Assocation Française d’Urologie rappelle que chez les femmes, la hausse la plus marquée concerne les 20-24 ans, avec une augmentation de 46 % des cas de gonorrhée en un an. Chez les hommes, la tranche des 25-34 ans atteint un taux de 131 cas pour 100 000 habitants.
- Femmes enceintes : un dépistage systématique est recommandé pour le VIH, la syphilis et l’hépatite B, dès le premier trimestre.
- Personnes de plus de 60 ans : la sexualité ne s’arrête pas avec l’âge ! Pourtant, le dépistage est souvent négligé, alors que les IST circulent aussi dans cette tranche d’âge. En effet, leur incidence progresse également chez les plus de 50 ans. En France, entre 2021 et 2023, les diagnostics d’infections à Chlamydia trachomatis ont augmenté de 39 % chez les hommes de cette tranche d’âge. Sur la même période, les cas de gonorrhée ont progressé de 82 % chez les hommes et de 75 % chez les femmes, tandis que la syphili, maladie ancienne quasi oubliée, est de retour et a connu une hausse de plus de 30 % (source Urofrance).
- Antécédents d’IST : la probabilité de réinfection est élevée, d’où l’importance de contrôles rapprochés afin de valider la réussite des traitements et de s’assurer d’une absence de réinfection.
Personnes immunodéprimées : par exemple vivant avec le VIH, ou recevant un traitement lourd, nécessitant un suivi régulier. Les nouvelles infections peuvent trouver un terrain plus propice et se transmettre plus facilement.
Quels examens réaliser dans un contrôle IST de routine ?
Un dépistage complet ne se limite pas à un test unique. Les examens généralement recommandés sont :
- Prise de sang (sérologie) : VIH, syphilis, hépatites B et C.
- Prélèvements urinaires ou locaux (au niveau des zones ayant pu être contaminées et/ou pénétrées) : chlamydia, gonocoque, mycoplasmes.
- Tests spécifiques selon le contexte : recherche de HPV qui peut engendrer un cancer du col de l’utérus (frottis ou auto-prélèvement), herpès (en cas de lésions visibles ou au moment d’une éruption cutanée).
⚠️ Attention aux “périodes fenêtres” ou période d’incubation : chaque infection a un délai minimum avant qu’un test soit fiable (ex. : 6 semaines pour le VIH). Il faut prendre en compte ce délai entre la date d’infection potentielle (la date de prise de risque) et la date d’examen. Mais comme des infections différentes peuvent avoir des périodes fenêtres différentes, un médecin saura vous guider efficacement et pourra recommander un dépistage en deux temps pour plus de sécurité (un immédiatement, suivi d’un deuxième test au bout de quelques jours ou semaines).
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre article sur les délais de dépistage après exposition.
Comment se faire dépister simplement ?
Parcours classique
- Chez votre médecin traitant ou gynécologue pour une prescription. Une deuxième consultation sera nécessaire en cas de résultats positifs pour obtenir un traitement et un suivi médical.
- Dans un centre gratuit de dépistage (CeGIDD).
- Dans un laboratoire de biologie médicale. Depuis septembre 2024, le dispositif “Mon Test IST” de l’Assurance Maladie permet un dépistage sans ordonnance pour les 4 infections les plus courantes, en plus du VIH. Ce dispositif est très utile mais peut ne pas suffire si vous avez besoin de dépistages qui ne sont pas compris dans les 5 couverts gratuitement.
Notez toutefois que, si vos résultats d’examens sont positifs après avoir réalisé un dépistage gratuit sans ordonnance en laboratoire, vous pouvez faire appel à Bleu.care pour votre prise en charge médicale et pour vous proposer un traitement et un suivi médical.
L’accompagnement Bleu.care
Chez Bleu.care, nous avons simplifié le parcours :
- Vous remplissez un questionnaire médical en ligne, 7/7, 24/24, depuis n’importe où, simplement, en toute discrétion.
- Un médecin vous délivre votre ordonnance sur mesure, adaptée à vos besoins, votre rythme de vie.
- Vous réalisez vos examens en laboratoire près de chez vous.
- Vous envoyez vos résultats dans votre espace sécurisé Bleu.care, qui sont alors interprétés par un médecin Bleu.care, avec suivi par messagerie sécurisée illimitée ou rdv téléphonique si besoin.
- En cas de besoin, un traitement vous est prescrit ainsi que les examens de contrôle selon recommandations médicales.
💡 Prix : 25 € le parcours complet, tout inclus. Les examens et traitements prescrits par nos médecins sont remboursés par l’Assurance Maladie.
Avec un score de 4,8/5 sur Trustpilot et 5/5 sur Google, Bleu.care est plébiscité pour la qualité de son service, la bienveillance de ses équipes, sa discrétion et sa rapidité.
Conclusion : Le contrôle IST de routine, un réflexe santé
Se faire dépister régulièrement est bien plus qu’un geste de précaution : c’est un acte de prévention active qui protège votre santé, vos projets de vie (fertilité, grossesse) et vos partenaires.
👉 Rappelez-vous :
- Au moins 1 fois par an si vous êtes sexuellement actif ou active.
- Plus fréquemment si vous êtes à risque ou en cas de nouvelle relation.
- Le dépistage est simple, rapide et généralement remboursé par l’assurance maladie.
Avec Bleu.care, le contrôle de routine devient accessible à tous : en ligne, confidentiel et accompagné par des médecins experts en santé sexuelle.
Protégez-vous, protégez vos partenaires, prenez soin de votre avenir.
❓ FAQ – Contrôle IST de routine
Tous les combien de temps faut-il faire un dépistage IST ?
Il est recommandé de faire un dépistage au moins une fois par an si vous êtes sexuellement actif ou active. Si vous avez plusieurs partenaires ou des rapports non protégés, un contrôle tous les 3 à 6 mois est conseillé.
Qui doit se faire dépister régulièrement ?
Tout adulte sexuellement actif est concerné. Les profils plus spécifiquement concernés :
- Les jeunes de 15 à 25 ans (forte incidence de chlamydia et autres infections bactériennes).
- Les femmes enceintes (dépistage VIH, syphilis, hépatite B obligatoire).
- Les personnes ayant de multiples partenaires ou particulièrement à risque (HSH, antécédents d’IST, pratiques sexuelles à risque, etc.).
- Les personnes seniors et âgées, souvent négligées - et parfois négligentes - dans la prévention.
Peut-on avoir une IST sans symptôme ?
Absolument, et c’est bien le problème. Jusqu’à 80 % des infections à chlamydia ou gonocoque peuvent être asymptomatiques (source Vidal). C’est pourquoi un contrôle de routine est indispensable, même si vous vous sentez en bonne santé.
Quelles IST dépister lors d’un contrôle de routine ?
Un dépistage complet inclut généralement :
- VIH, syphilis, hépatites B et C (prise de sang).
- Chlamydia, gonocoque, mycoplasmes (prélèvements urinaires ou locaux au niveau des zones en contact sexuel).
- HPV et herpès selon le contexte.
Où faire un contrôle IST de routine ?
- Chez votre médecin ou gynécologue (ordonnance).
- Dans un centre gratuit (CeGIDD).
- En laboratoire avec une ordonnance en ligne via Bleu.care, pour un parcours rapide, discret et accompagné.